Je vis en France depuis 2011 avec un titre de séjour « vie privée et familiale », renouvelable tous les deux ans. En 2010, je me suis mariée avec un Français que j’avais rencontré en Russie, où nous avons décidé de nous unir. Quand je suis tombée enceinte, nous avons décidé de nous installer en France.
J’ai obtenu mon diplôme de français de niveau A1 en 2013, mais je n’ai pas eu l’occasion d’améliorer mon niveau, car je suis retournée au travail à temps plein immédiatement après la naissance de mon deuxième enfant, la même année.
À ce moment-là, je ne maîtrisais le français qu’à un niveau très basique. Je disposais également d’un diplôme universitaire juridique incomplet (niveau Bac +5), mais sans expérience professionnelle dans ce domaine.
En Russie, avant mon mariage, j’avais travaillé comme organisatrice de grands événements musicaux : gestion de concerts, festivals, artistes et tournées. Je n’avais alors aucune autre expérience professionnelle significative.
C’est pourquoi, en France, j’ai cherché toute opportunité de gagner ma vie avec les compétences que je possédais déjà.
Depuis onze ans, je travaille principalement en anglais et en russe.
Basé sur un témoignage factuel transmis à un avocat le 18 mars 2025, deux semaines avant l’audience.
Nous avons divorcé en 2017, quelques années après la naissance de notre deuxième enfant. Je ne me suis pas remariée depuis.
Nos deux enfants, un garçon et une fille, qui ont aujourd’hui 13 et 11 ans, sont à ma charge et vivent en permanence chez moi. Actuellement, ils sont scolarisés dans un collège du 16ᵉ arrondissement de Paris et ont terminé respectivement la 6ᵉ et la 4ᵉ cette année.
Ma troisième enfant, une fille née en 2023, vit avec moi sans aucune reconnaissance ni implication paternelle. Elle ne fréquente pas de crèche et reste à la maison sous ma garde exclusive.
Ma mère, âgée de 56 ans, réside avec nous et m’apporte un soutien familial essentiel dans l’organisation du quotidien.